C'est une question que je me pose depuis quelques temps : comment représenter les différentes manières de percevoir le monde ? Les sens diffèrent d'une espèce à l'autre, mais comment se rendre compte de ces différences ? Comme l'humain pourrait-il se mettre à la place du non-humain pour s'imaginer vivre autrement ?
A force d'enquêter sur notre lien au vivant, j'ai eu envie il y a 15 jours de remonter le fil de nos natures profondes. Pour comprendre ces lignes de vie, j'avais besoin de plonger dans l'histoire naturelle et de grimper dans l'arbre du vivant, dit phylogénétique...
Le fait de nettoyer un jardin, de jeter des ressources végétales ou de croire que nous devons aider les arbres à pousser font partie de certaines idées reçues qui ont la vie dure...
Qui n'a pas déjà entendu cette question, au sujet d'une petite bestiole incommodante par exemple ? Car cette interrogation, en elle-même, est déjà problématique quand on essaye de parler du vivant.
Comment les animaux peuvent-ils anticiper les catastrophes naturelles ou se repérer sans boussole ? De quel sens sont-ils dotés pour effectuer ce qui pour nous relève de la prouesse ? S'agit-il d'intuition ou de prémonition ?