En vrac et sans trac, je vous propose de revenir régulièrement sur quelques actualités qui ont marqué le vivant et l’environnement.
Commençons aujourd’hui par l’histoire de François Hervé Duchâble, ce pianiste de renommée internationale qui a décidé de ne plus jouer qu’en pleine nature, ainsi qu’il le confie au micro d’Emmanuel Moreau sur France Inter :
On reste d’ailleurs dans la musique avec le Bird Song Opéra, ou La Flûte enchantée revisité par la gente aviaire, vidéo repérée par l’excellent site Faune Sauvage, pour plaire à vos enfants, si jamais :
Profitez aussi des vacances pour observer les arbres qui vous entourent. Si vous ne l’avez pas déjà vu, voilà le documentaire « Le génie des arbres » diffusé sur France 5 le 9 juin 2020 qui montre à quel point ces géants sont nos meilleurs alliés pour sauver la vie sur terre :
Côté pétition, il est crucial de signer celle qui demande de sortir le renard de la catégorie des animaux nuisibles dans laquelle on le met encore. Tout comme il est crucial de souligner la non nécessité des tir de défense à l’égard des loups : l’ASPAS a diffusé il y a peu en effet une vidéo (réalisée par le photographe animalier Corentin Esmieu dans les Hautes-Alpes – col du Lautaret) dans laquelle on voit un loup se faire abattre de manière préventive…
Comme vous pouvez le voir, le troupeau de moutons est protégé par des chiens, un âne, une clôture. Le loup se pointe mais n’attaque pas, mais il est tout de même abattu, et ce de manière légale. Comme le précise l’ASPAS, cela est rendu possible en France depuis 2004 : pour l’association, il s’agit là surtout « de tirs purement politiques, dont le but est de répondre à la colère des éleveurs. On le sait depuis le début, et l’ASPAS ne cesse de le répéter : ces tirs sont inefficaces, et sont même contreproductifs dans certaines situations. Alors que l’espèce Loup gris est très loin d’avoir atteint son seuil de viabilité génétique en France (estimé à environ 2000-2500 individus), les abattages déstabilisent des meutes et créent davantage de loups solitaires qui, par facilité, préfèrent se tourner vers le bétail domestique« . Et ce d’autant plus que les scientifiques de l’Office Français de la Biodiversité et du Muséum d’Histoire Naturelle ont prouvé qu’il n’y a pas de lien entre le volume national des dommages et le nombre de tirs. L’ASPAS indique également que la France détient le triste record du volume de dégâts en proportion avec le nombre de loups : « pour un nombre quasi identique de loups par mouton, il y a presque 5 fois plus d’attaques par mouton en France (régions PACA et AURA) qu’en Espagne (province de Castille et León), et 10 fois plus de victimes ! » indique l’ONG qui plaide pour une protection plus forte des troupeaux, pour favoriser la cohabitation plutôt que la destruction…
Commentaires